Catastrophes

Chaque année, des événements météo extrêmes frappent le Québec et le Canada. Qu’il s’agisse de vents violents et de tornades, de pluies diluviennes, de verglas, de grêle ou de feux de forêt, ces catastrophes causent des pertes financières et matérielles importantes.

Les assureurs de dommages sont grandement concernés par les catastrophes naturelles, car dès qu’un tel événement survient, ils sont là pour répondre aux sinistrés et les assister lors du règlement de sinistre.

Depuis plusieurs années, le BAC milite en faveur de mesures d’adaptation et d’atténuation des risques afin de rendre les villes et régions du Québec plus résilientes face aux changements climatiques.

Le BAC effectue aussi des recherches et travaille à des solutions pour aider les Canadiens et les Québécois à se protéger des effets dévastateurs de ces événements.

Des catastrophes naturelles en hausse

Au cours des 30 dernières années, la fréquence des catastrophes naturelles et leur coût n’ont cessé d’augmenter, une tendance mondiale à laquelle le Canada et le Québec n’échappent pas.

Cette hausse a des impacts majeurs pour les Québécois :

  • Met en péril le patrimoine et la sécurité financière des citoyens et des entreprises;
  • Endommage les infrastructures vulnérables et affecte grandement les ressources naturelles;
  • Représente un fardeau fiscal et financier pour le gouvernement et les municipalités (dépenses de rétablissement);
  • A un impact social et économique important pour les zones et les populations fortement touchées par ces événements.

Depuis plus de dix ans, le coût des sinistres catastrophiques assurés au Canada s’élève à 1 milliard de dollars ou plus chaque année. Ces cinq dernières années, la moyenne est de 2,2 milliards de dollars par année :

Au Québec, la tendance est semblable depuis dix ans, le coût des sinistres catastrophiques assurés s’élevant en moyenne à plus de 200 millions de dollars par année depuis cinq ans.

L’assurance habitation et les catastrophes

Que vous soyez propriétaire, copropriétaire ou locataire, votre police d’assurance habitation de base couvre la plupart des événements météo que l’on surnomme parfois « Acts of God ».

Le contrat d’assurance de base couvre les vents violents, les tornades, la grêle, le verglas et les feux de forêt, mais pas les glissements de terrain. Quant aux dommages causés par l’eau (refoulement d’égout, infiltrations, inondations) ou un tremblement de terre, ils sont généralement assurables par l’ajout d’un avenant.

Informez-vous auprès de votre représentant en assurance pour plus de conseils.

Des mesures pour limiter les dommages

Bien qu’il soit possible de s’assurer contre ces risques, il est primordial d’agir pour limiter les dommages. Différentes mesures de prévention peuvent faire la différence :

  • Faites l’inspection et l’entretien de votre habitation;
  • Informez-vous sur les mesures à prendre, par exemple en cas d’alerte inondation, auprès de votre municipalité;
  • Visitez Infoassurance.ca et nos blogues « Conseils de prévention » pour plus de conseils.

Vous pourriez aussi avoir droit à un remboursement des frais de subsistance si vous ne pouvez pas rester sur les lieux.

L’assurance contribue au rétablissement

Les recherches à l’échelle mondiale montrent que là où la souscription d’assurance est plus élevée, les catastrophes naturelles ont un impact moins grand et le rétablissement se fait plus rapidement1.


Alors que les assureurs indemnisent les entreprises et les particuliers, les gouvernements peuvent alors se concentrer sur les interventions d’urgence, le soutien financier aux ménages à faible revenu et la remise en état des infrastructures publiques.


1 Source (en anglais seulement) : Optimising Disaster Recovery: The Role of Insurance Capital in Improving Economic Resilience, Cambridge Centre for Risk Studies and AXA XL, 2020

L’approche du BAC face aux changements climatiques

L’approche du BAC et des assureurs de dommages face aux changements climatiques vise à favoriser des actions concertées entre les intervenants clés (scientifiques, gouvernements, services d’urgence, banques, assureurs, organismes et citoyens ):

  • Sensibiliser et conscientiser les villes et les citoyens aux risques et sur les mesures à prendre pour augmenter leur sécurité;
  • Investir de manière ciblée dans des mesures d’adaptation telles que des infrastructures naturelles et une gestion intégrée de l’eau;
  • Renforcer les normes de construction pour résister à la pression du vent, au poids de la neige et aux grandes quantités d’eau dans un court laps de temps;
  • Mettre en place des incitatifs pour encourager la résilience des individus et des communautés.

Des rôles et responsabilités partagés

Les gouvernements et les assureurs de dommages ont des rôles et responsabilités partagés dans la prévention des sinistres climatiques et le rétablissement :

Les gouvernements se doivent de :

  • établir un encadrement équilibré qui permet aux assureurs de s’adapter à un marché en constante évolution et aux besoins changeants des consommateurs et des entreprises;
  • mettre en place des programmes et politiques d’adaptation et de prévention aux changements climatiques.
  • fournir une aide financière élémentaire aux régions à haut risque et aux personnes à faible revenu;

L’expertise des assureurs et des réassureurs leur permet de :

  • développer une meilleure gestion des risques climatiques : intégrer les connaissances scientifiques de chaque risque pour mieux en évaluer les impacts physiques, matériels et financiers ;
  • transférer les risques liés aux catastrophes naturelles des contribuables aux marchés financiers mondiaux de façon économique et efficace (réassurance).

Des actions en continu

Le BAC entreprend des actions en continu pour sensibiliser le public aux événements météo extrêmes :

  • Campagnes de sensibilisation sur diverses plateformes et avec plusieurs partenaires;
  • Relations médias et communiqués de presse pour soutenir les sinistrés lors de crises (verglas, inondations, tornades);
  • Soutien et coordination entre les assureurs, les autorités et les assurés en matière de règlement de sinistres lors de catastrophes;
  • Organisation de colloques et d’ateliers;
  • Publication d’études.