Le Québec, comme la Colombie-Britannique, est une région à risque de tremblement de terre. Peu de gens le savent ou alors, ils en minimisent les risques. Les conséquences d’un séisme d’importance pourraient pourtant avoir un impact majeur non seulement sur la population, mais aussi sur l’économie de la province.
Afin de mieux préparer le Québec et les Québécois, le BAC sensibilise depuis plusieurs années la population au risque de séisme et aux moyens pour se protéger. Il travaille aussi avec les assureurs, les gouvernements et d’autres partenaires afin d’améliorer la connaissance du risque et d’en minimiser les conséquences.
Plusieurs séismes d’importance ont été ressentis au Québec dans le passé, dont 5 atteignant une magnitude supérieure à 6 à l’échelle de Richter. La probabilité qu’un tel séisme se répète dans les 50 prochaines années est de 5 à 20 % selon la région où vous habitez. À proximité d’un centre urbain, ses effets seraient dévastateurs.
Si la terre se met à trembler, trois gestes éprouvés pourraient assurer votre sécurité et celle de votre famille :
Ainsi, vous réduisez le risque le plus important, celui d’être blessé par un projectile ou un bien qui s’affaisse.
Votre police d’assurance habitation, contrairement à la croyance populaire, ne couvre pas automatiquement les dommages résultant d’un séisme. Il est toutefois possible de s’assurer par l’ajout d’un avenant à votre contrat.
Les dommages résultant d’un tremblement de terre peuvent être importants car ils affectent souvent la fondation et la structure même d’une habitation. Prenez le temps de vous renseigner afin de mieux comprendre le risque pour vous dans votre région et, ainsi, pouvoir prendre une décision éclairée.
Pour en savoir plus sur l’assurance tremblement de terre, visitez le site Infoassurance.ca.
38 % des Québécois pensent, à tort, que leur assurance habitation de base les protège contre ce risque, alors qu’en fait seulement 7 % ont une couverture appropriée.
Le Québec n’est pas prêt à faire face à un tremblement de terre alors que le risque est bien réel.
En plus des pertes humaines, les pertes économiques qui en résulteraient seraient énormes. Seulement 7 % des assurés ont assuré leur habitation pour les dommages résultant d’une secousse. Advenant un séisme, les pertes non assurées représenteraient un lourd fardeau financier, non seulement pour les résidents de la région touchée, mais également pour l’économie de la province et celle du pays en entier.
Selon une étude réalisée par Air Worldwide, un séisme de magnitude 7 dans l’est du pays entrainerait des pertes économiques de presque 61 milliards $, dont 12 milliards $ seraient assurées.
L’industrie de l’assurance de dommages est financièrement solide. En raison de la règlementation en vigueur, elle maintient des niveaux élevés de capitaux en réserve et gère ses actifs prudemment afin de pouvoir payer les réclamations de ses clients si un séisme survenait.
Le BAC travaille également avec le gouvernement fédéral afin d’être prêt à faire face à toute éventualité. Ces discussions visent à mettre en place un mécanisme financier qui assurerait la stabilité de l’industrie advenant un séisme dont l’ampleur dépasserait les projections. L’objectif visé : que les Canadiens soient adéquatement protégés et que l’économie canadienne puisse se relever plus facilement d’un tel événement.
Dans un contexte où le risque est méconnu ou sous-estimé, le BAC travaille activement depuis plusieurs années à sensibiliser la population. Il encourage aussi tous les paliers de gouvernement à faire de la préparation au tremblement de terre une priorité et de participer aux efforts de sensibilisation de la population.
Commanditaire de La Grande Secousse du Québec depuis ses débuts, le BAC collabore avec l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec (AGSICQ) pour encourager les familles, les écoles, les entreprises et les municipalités à y participer. En 2024, pas moins de 17 886 personnes se sont inscrites à La Grande Secousse et l’impact global de l’événement est supérieur à 4 millions de personnes touchées à travers la campagne, les médias sociaux, les médias traditionnels, etc. La prochaine édition se tiendra à l’automne 2025. Restez à l’affût !
Récemment, le BAC a développé un outil de réalité virtuelle inédit où les participants expérimentent un séisme et constatent ses effets à l’intérieur d’une habitation, et ce, comme s'ils y étaient! L’expérience interpelle sur les enjeux de sécurité physique et matérielle en cas de secousse. Elle permet ainsi de mieux comprendre l’importance de connaître les gestes à poser en cas de tremblement de terre, et de rendre son habitation la plus sécuritaire possible.